Les champignons luminescents et leurs surprenantes manifestations

Introduction

L’ufologie se définit comme étant l’étude des rapports d’observation d’objets volants non identifiés. Idéalement, son but est de découvrir des phénomènes aériens encore inconnus ou mal connus de la science. En psilogie, c’est l’étude de phénomènes anormaux semblant reliés à l’activité consciente ou inconsciente de l’esprit humain. Toutefois, ces recherches impliquent la connaissance par les chercheurs de causes naturelles souvent méconnues qui peuvent quelquefois prendre l’apparence de phénomènes dits paranormaux. Ainsi, certaines espèces de champignons présentent au niveau de leur morphologie, de leurs habitudes de croissance ou bien de leurs effets sur leur environnement immédiat des particularités fort inhabituelles qui peuvent être la source de méprises. Par exemple, la trace relevée après l’observation d’OVNI survenue à Delphos, au Kansas, le 2 novembre 1971 semblait au début très étrange, en particulier parce que la végétation n’y poussait plus. Mais on découvrit par la suite que cette forme circulaire était causée par une espèce de champignon qui stérilise le sol, peut être luminescent à l’occasion, et qui forme ce que l’on nomme communément des ronds de fées. D’ailleurs les témoins avaient remarqué la croissance de champignons sur la trace les années suivantes. Ce détail, qui semblait anodin au début, était pourtant capital pour l’identification de la trace. Notons toutefois que la portion aérienne de l’observation (« l’OVNI ») demeure inexpliquée.

D’autres espèces de champignons produisent une lumière fantomatique. En 1992, l’observation suivante fut rapportée sur un forum de discussion sur l’Internet : Le témoin principal, M. Damouth, ainsi que sa famille décidèrent d’effectuer une randonnée nocturne en forêt après avoir fait un feu de camp. Le ciel était couvert et sans lune. La famille s’était suffisamment éloignée du feu de camp pour que celui-ci ne soit plus visible. L’obscurité était alors complète. Les enfants avaient commencé à s’amuser quand l’un d’entre eux remarqua un phénomène bizarre : « Regardez – là bas dans les bois ». Ils ont alors réalisé qu’ils venaient d’observer leur premier « vrai » fantôme: une forme lumineuse de couleur bleu-vert qui luisait doucement dans la forêt. Les témoins décidèrent d’aller voir de plus près cette apparition : il s’agissait d’une souche énorme en train de pourrir couverte de champignons luminescents. M Damouth brisa un morceau de bois lumineux et le ramena à sa famille. Le morceau émettait suffisamment de lumière pour que chacun puisse voir, dans l’obscurité, le visage de l’autre. Les enfants s’amusèrent avec le bois lumineux un moment puis la famille rentra au camp. La suite de l’histoire aurait pu être bien différente si les observateurs s’étaient enfuis au lieu de vérifier la nature de la source lumineuse: c’eut été une observation de fantôme ou de phénomène lumineux de plus dans les fichiers.

Il ne s’agit pas ici d’un phénomène nouveau : on retrouve ainsi dans les légendes anciennes des descriptions de lumières étranges, de spectres ou de fantômes de couleur verte observés la nuit en forêt, causant une grande frayeur chez les passants témoins de ces mystérieux phénomènes. Mais on a vite fait de découvrir la source de cette luminosité: elle provenait soit de champignons, soit du tronc d’arbres malades ou de bois mort en décomposition. Déjà, il y a plus de 2000 ans, Aristote en faisait mention dans ses écrits. Les anciens explorateurs de même que certaines tribus autochtones ont aussi utilisé les champignons ou le bois lumineux comme source d’éclairage pour mieux s’orienter ou même écrire la nuit. Au XIXe siècle, la source de la luminescence du bois fut finalement identifiée: la lumière était produite par certains champignons de carie du bois. Lors de la Deuxième Guerre mondiale, on a recouvert de bâches de toile opaque des billes de bois luminescentes de crainte qu’elles ne servent de repères ou de cibles à l’aviation nazie.

Dans les pays anglo-saxons, on désigne par le terme foxfire la lumière produite par les champignons en forêt la nuit.

Caractéristiques générales des champignons luminescents

On appelle bioluminescence l’émission de lumière par des organismes vivants. Il s’agit d’une lumière froide résultant d’une réaction chimique impliquant deux types de molécules, appelées luciférines et luciférases. La luciférine est la molécule où la réaction chimique proprement dite s’effectue tandis que la luciférase est l’enzyme aidant à la réaction. Les lucioles ou mouches à feu sont l’exemple le plus connu de bioluminescence. Un certain nombre d’animaux marins, dont certains vivant dans les profondeurs océaniques, produisent également de la lumière pour attirer leurs proies et lors de leur reproduction.

Avant de décrire les types de luminescence produites par les champignons, il convient de décrire pour les lecteurs novices en ce domaine la morphologie de base d’un champignon. Celui-ci se compose en effet d’une portion végétative et d’une portion reproductrice. Ce que l’on appelle communément « champignon » est la partie reproductrice qui sert à produire les spores. Les champignons que l’on cueille sont donc l’équivalent du fruit des plantes supérieures. La partie végétative, le mycélium, est habituellement invisible. Ce sont les « courants blancs » que l’on retrouve en creusant dans le sol et aussi dans le bois pourri. Il y a deux catégories de champignons luminescents. Pour la première, la lumière est produite par la portion reproductrice, le « champignon » comme tel. Le clitocybe en est un exemple. Pour la seconde catégorie, la lumière est émise par le mycélium, donc la portion végétative. La lumière est visible quand le mycélium n’est plus dissimulé, par exemple quand l’écorce d’une bille de bois attaquée par un champignon de carie tombe. Comme le mycélium peut couvrir une grande surface, l’illumination peut être substantielle. L’armillaire couleur de miel est un exemple de champignon dont le mycélium est luminescent à l’occasion.

Avons-nous de tels champignons au Québec? Oui! L’armillaire est en effet un champignon de carie du bois bien connu au Québec. C’est pourquoi j’ai décidé d’effectuer cette étude.

L’armillaire couleur de miel ou pourridié-agaric

Le champignon luminescent le plus commun au Québec est l’armillaire couleur de miel. Cette désignation regroupe plusieurs espèces causant la carie du bois et la pourriture des racines, d’où le nom pourridié-agaric. L’une de ces espèces est l’armillaire commun ou d’Ostoya qui est particulièrement agressif. C’est un champignon à chapeau du groupe des basidiomycètes. Il peut s’attaquer autant aux arbres morts où il joue un rôle utile de décomposeur qu’aux arbres vivants: il devient alors un pathogène fort nuisible. En fait, le pourridié-agaric est l’agent pathogène le plus destructeur et le plus répandu attaquant les racines et le pied des arbres. Les espèces les plus souvent atteintes sont, chez les conifères, le mélèze, le pin et le sapin, mais les épinettes sont ses hôtes de prédilection. Parmi les feuillus, on retrouve l’aulne, le bouleau, l’érable, le cerisier, le chêne, l’ostryer, le peuplier et le saule.

Le mycélium du champignon se présente sous deux formes particulières: la première est celle de racines ou « lacets de bottine » bruns foncés à noirs. On appelle cette forme des rhizomorphes, terme signifiant « ayant la forme d’une racine ». Les rhizomorphes se retrouvent dans le sol et sous l’écorce des souches ou troncs infectés (figures 1c, 1e, 1f). Leur rôle sert à la propagation du champignon. Ainsi, celui-ci peut à partir d’une souche attaquée infecter d’autres arbres en produisant des rhizomorphes qui partiront des racines de la souche originelle et rejoindront les racines des arbres sains environnants pour les infecter. L’infection passe ensuite des racines au collet, pour ensuite se propager au tronc de l’arbre. Quand un rhizomorphe est en croissance, ses pointes sont luminescentes (figure 3).

L’autre type de mycélium prend l’aspect de lamelles blanches situées sous l’écorce des arbres atteints. (figures 1b, 1c et 1d). Il est lui aussi parfois luminescent à l’occasion (4).

La carie causée par l’armillaire envahit le cambium et l’aubier du bois par les racines des arbres et elle se manifeste par des coulées de résine sur l’écorce, surtout chez les pins. La carie est en fait la décomposition du bois par le champignon qui en soutire les ingrédients nutritifs. C’est pendant cette digestion, peut-on dire, que le bois devient luminescent. La lumière provient en fait des cellules du champignon qui ont envahi le bois. L’émission de lumière est le résultat de deux réactions chimiques: la première réaction consiste à charger, en quelque sorte, la molécule de luciférine d’énergie provenant de la respiration. La seconde réaction se produit quand la luciférine chargée d’énergie se combine avec de l’oxygène en présence de l’enzyme luciférase : de l’eau ainsi qu’un photon (lumière) sont libérés et la molécule de luciférine retourne à son état initial non chargé. La raison de ces curieuses réactions chimiques n’est pas claire: une hypothèse est que leur but est d’éliminer les surplus d’oxygène dans les tissus du champignon afin d’éviter l’oxydation. L’intensité de la lumière émise varie proportionnellement avec la température ambiante : par temps froid, le bois attaqué sera peu lumineux alors qu’il brillera beaucoup s’il fait chaud : un plateau est atteint à 25 C; la luminescence décroît rapidement et cesse si la température dépasse 30 C. Quand le champignon meurt ou entre en période de dormance en hiver, l’émission de lumière cesse également (3).

Le bois carié est jaunâtre, d’abord spongieux, puis filandreux et, finalement, sillonné de lignes noires et gorgé d’eau (4), cette dernière provenant vraisemblablement de la réaction avec la luciférine décrite précédemment. D’après Coder (3), le bois demeure luminescent durant une période pouvant aller jusqu’à huit semaines, correspondant à une phase active de carie se terminant quand tous les éléments nutritifs du bois utilisables par le champignon ont été soutirés. La carie du pied de l’arbre ne dépasse que rarement 1,5 m de hauteur. Quand l’écorce se détache et que le bois est exposé, cela peut donc créer une apparition de « fantôme » très convaincante la nuit. Cette pourriture du bois affaiblit les grands arbres, causant eventuellement leur renversement. Les plus jeunes meurent par annellation vu que la sève ne circule plus. Un des signes qu’un arbre est attaqué par l’armillaire est le dépérissement de la cime.

Les fructifications se retrouvent au pied des arbres ou des souches atteintes. Elles peuvent aussi se retrouver sur les racines attaquées (figures 1a et 2). Elles apparaissent à la fin de l’été et au début de l’automne. Contrairement au mycélium, elles ne produisent aucune lumière. Les chapeaux de ces champignons sont comestibles quand ils sont jeunes. A maturité, la présence de bactéries peut les rendre indigestes, voire toxiques. La période de fructification coïncide avec celle où l’on peut le plus facilement observer la luminescence du mycélium.

L’armillaire peut subsister en végétant jusqu’à 10 ans dans une souche ou bois mort.

De façon surprenante, la luminescence de l’armillaire n’est que peu ou pas mentionnée sur le site du Service Canadien des Forêts de même que dans les manuels d’identification des champignons sur le terrain. Il est vrai qu’il est rare que l’on se promène la nuit dans les bois.

Mosaïque de photos montrant les traits caractéristiques de l’armillaire ou pourridié-

Figure 1 : Mosaïque de photos montrant les traits caractéristiques de l’armillaire ou pourridié-agaric: 1 a) Fructifications à la base d’un arbre atteint; 1b) Mycélium en éventail sous l’écorce; 1c) Tronc dont l’écorce a été enlevée pour montrer le bois atteint, les rhizomorphes et un peu de mycélium en éventail; 1d) Tronc montrant le mycélium en éventail sous l’écorce; 1e) Rhizomorphes sur une tige; 1f) Quelques rhizomorphes isolés. Source : Service Canadien des Forêts et Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec (1c).

Visites sur le terrain

Dans le but de trouver des spécimens luminescents et de les photographier, j’ai effectué deux visites sur le terrain en septembre 2003 et 2004.

1- Visite du verger à graines de Saint-Amable

En septembre 2003, j’ai contacté le ministère des Ressources Naturelles du Québec afin de localiser une plantation située près de Montréal dont les arbres étaient infectés par le champignon. Le MRN effectue en effet un inventaire annuel des insectes et maladies présentes dans ses plantations et en publie les résultats. Le lieu le plus rapproché de Montréal était le verger à graines de St-Amable où 3% des mélèzes d’Europe et des épinettes de Norvège étaient infectés. La permission de prélever des échantillons sur des arbres morts et des souches m’avait été accordée. Je me suis rendu sur le site de jour, afin de pouvoir identifier les arbres atteints de visu. Pour les mélèzes, il n’y avait rien de visible. En revanche, en ce qui regarde les épinettes de Norvège, il y avait une souche atteinte et des fructifications d’armillaire en abondance (figure 2). J’ai rencontré des passants pour leur demander s’il était possible de retourner sur le site la nuit. A cause du braconnage qui sévit dans le secteur, la promenade de nuit était fortement déconseillée. De plus, l’endroit est difficile d’accès en automobile, ce qui n’aidait en rien. J’ai donc dû prélever des échantillons en plein jour, au meilleur de mes connaissances. La majorité de ces échantillons ont été pris sur la souche de la figure 2 et à proximité de celle-ci. J’ai également cueilli les champignons visibles sur la photo pour fins de vérification. Une fois à la maison, les échantillons ont été examinés à l’obscurité afin d’isoler d’éventuels spécimens lumineux. La récolte fut fructueuse, car il y en avait! J’ai ainsi photographié les spécimens les plus intéressants. La figure 3 montre un rhizomorphe luminescent. La photo à l’obscurité a été prise avec une exposition d’environ 15 minutes (film de 100 ASA, ouverture de l’objectif de f/1.8). L’intensité de la luminosité de cet échantillon pouvait se comparer subjectivement à celle des chiffres lumineux d’un cadran de montre. Il y avait aussi du bois infecté qui était plus luminescent encore. La figure 4 montre des échantillons de bois atteint de même que d’autres rhizomorphes. Afin de permettre au lecteur de se faire une idée de la taille des échantillons, le diamètre du fond du récipient est de 10 cm. Les photos prises avec ou sans éclairage sont à la même échelle. La couleur verte est semblable à celle émise par les lucioles, typique de la luciférine. Les échantillons ont conservé leur luminescence pendant 2 ou 3 jours au maximum; la luminosité décroissant progressivement. Il est à noter que les fructifications elles-mêmes n’émettaient aucune lumière, tel que prévu.

Rhizomorphe luminescent

Figure 3 : Rhizomorphe luminescent.

Echantillons de bois infecté et rhizomorphes luminescents.

Figure 4 : Echantillons de bois infecté et rhizomorphes luminescents.

2- Visite d’une forêt près du lac Nominingue

Au début de septembre 2004, j’ai répété l’expérience en visitant une forêt accessible autant de nuit que de jour près du lac Nominingue. La forêt était située tout près de l’Auberge des Demoiselles. La première étape fût de choisir des candidats potentiels le jour. La procédure était d’enlever l’écorce d’arbres morts ou de souches afin de trouver les symptômes trahissant la présence de l’armillaire. J’avais donc marqué une demi-douzaine de souches et un petit arbre mort. Le soir, il ne restait plus qu’à contrôler les candidats sélectionnés. Sur certaines souches dont le bois était desséché, le champignon était mort et ne produisait aucune lumière. Sur deux souches, une couche de mycélium émettait une très faible lumière. Mais le bois d’une souche d’un arbre abattu récemment de même que les racines du petit arbre mort brillaient fortement. Il ne restait donc qu’à prélever le bois luminescent et de ramener le tout à la chambre afin de les photographier avec un appareil-photo monté sur trépied. Le bois lumineux de la souche provenait des zones du cambium et de l’aubier, donc sur le pourtour du tronc.

Vue aérienne du lac Nominingue.

Figure 5 : Vue aérienne du lac Nominingue.

Ces nouveaux spécimens étaient beaucoup plus lumineux et intéressants que ceux de Saint-Amable. L’émission de lumière a de plus augmenté significativement une fois que la température des échantillons a atteint celle de la pièce. L’intensité de la lumière produite pouvait alors se comparer subjectivement à celle d’une statue phosphorescente exposée auparavant à la lumière. Deux séries d’échantillons ont été photographiées, soit le bois de la souche et les racines de l’arbre mort. La figure 6 montre l’ensemble des échantillons de bois provenant de la souche luminescente. Un morceau brillait particulièrement. Il est présenté aux figures 7 et 8.

Bois luminescent provenant d’une souche de conifère infectée par l’armillaire

Figure 6 : Bois luminescent provenant d’une souche de conifère infectée par l’armillaire. Largeur du champ couvert par la photo : de 30 à 40 cm environ.

Un morceau de bois particulièrement lumineux.

Figure 7 : Un morceau de bois particulièrement lumineux. Dimensions : 11 X 3,25 cm.

Pour les photos des spécimens du lac Nominingue, j’ai utilisé un film de 400 ASA. Le temps d’exposition utilisé pour les prises de vues à l’obscurité variait entre 30 secondes et 1 minute et l’ouverture de l’objectif était f/1.8. A la figure 8, on peut constater que la lumière suit le grain et les fibres du bois. Ces morceaux dégageaient une forte odeur de champignon et étaient humides. Rappelons que la lumière provient des cellules du mycélium qui ont envahi le bois pour le décomposer et non du bois lui-même.

La luminescence suit la structure du bois

Figure 8 : Le même morceau en gros plan. La luminescence suit la structure du bois. On peut noter l’aspect filandreux du bois carié.

Les figures 9 et 10 montrent les racines du petit arbre mort. Il est intéressant de constater que seul le pourtour des racines en coupe transversale est luminescent, ce qui correspond à la zone active de carie, soit le cambium et l’aubier; le coeur restant obscur.

Une luminescence aussi élevée est remarquable: une souche ou un arbre atteints dont l’écorce est tombée produisant une lumière de cette intensité pourraient facilement être interprétés comme une apparition spectrale par un observateur non averti si ce dernier s’enfuit sans vérifier.

Racines atteintes par l’armillaire.

Figure 9 : Racines atteintes par l’armillaire. Seul le bois en périphérie est luminescent.

Gros plan montrant la distribution de la luminescence.

Figure 10 : Gros plan montrant la distribution de la luminescence. Diamètre: 2,5 – 3 cm.

Il s’agit donc d’une cause possible de confusion qui peut cependant se vérifier facilement en retournant sur le site si l’enquête est faite peu de temps après l’événement.

Notons que c’est d’ailleurs fort probablement une souche rendue luminescente par l’armillaire que la famille Damouth a observée.

Comme pour les échantillons de Saint-Amable, les spécimens du lac Nominingue ont perdu progressivement leur luminescence sur une période d’environ trois jours une fois ramenés à la maison, même s’ils furent conservés à l’humidité.

Conclusion

On peut voir que la nature recèle des phénomènes insoupçonnés que les chercheurs en ufologie et psilogie se doivent de connaître. Certains de ces phénomènes sont en fait suffisamment intéressants et spectaculaires pour mériter que l’on s’y attarde. D’ailleurs, le lecteur est invité à faire l’expérience de trouver du bois luminescent en forêt. Il est préférable d’apprendre d’abord à identifier les arbres, souches et bois mort atteints le jour en utilisant les critères d’identification décrits dans cet article et les références en annexe, puis de marquer les candidats potentiels. On retourne ensuite sur place, la nuit tombée, pour vérifier chacun des spécimens identifiés. Rappelons que la fin de l’été et le début de l’automne sont la période idéale pour la chasse au bois lumineux.

Références

1) Anonyme. Guide des maladies des arbres en Ontario : Pourridié-Agaric. Centre de Foresterie des Grands-Lac, Service Canadien des Forêts. Ressources Naturelles Canada. : http://www.glfc.cfs.nrcan.gc.ca/treedisease/armillaria_f.html

2) Anonyme. Insectes et maladies des forêts de l ‘est du Canada : Pourridié-Agaric. Service Canadien des Forêts. Ressources Naturelles Canada : http://www.cfl.scf.rncan.gc.ca/collections-cfl/FicheMaladie.asp?lg=en&id=16

3) Anonyme. Armillaria Root Disease. Maladies communes des arbres en Colombie Britannique. Centre de Foresterie du Pacifique. Service Canadien des Forêts. Ressources Naturelles Canada. http://www.pfc.forestry.ca/diseases/CTD/Group/Root/root1_f.html

4) Boulet, Bruno. Les champignons des arbres de l’est de l’Amérique du Nord. Les publications du Québec, Québec, 2003. Pp 582-584.

5) Coder, Kim D. Foxfire : Bioluminescence in the Forest. University of Georgia School of Forest Resources. Publication FOR 99-21. 1999.

6) Gagnon, Lynn. Pourridié-Agaric. Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec inc. : http://www.apanq.qc.ca/main2_39.html

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