Ce code d’éthique se divise en cinq sections :
- Responsabilité envers les témoins,
- Responsabilité envers le public,
- Responsabilité envers l’Association Québécoise d’Ufologie (A.Q.U.),
- Responsabilité des Directions Régionales,
- Déclaration de l’adoption du code d’éthique.
Responsabilité envers les témoins
1.1 L’identité du témoin d’un événement doit être gardée confidentielle et ne doit pas être divulguée – spécialement aux sources médiatiques telles la TV et les journaux – à moins que le consentement spécifique, écrit et récent soit obtenu du témoin. Le matériel confidentiel comprend le NOM du témoin, son adresse résidentielle ou de son lieu de travail, ses numéros de téléphone, ou tout autre information pouvant mener à son identification.
1.2 Le témoin devrait être conseillé au sujet des conséquences possible de la divulgation publique des détails mentionnés plus haut (1.1). Leur décision de dévoilement ou de non-dévoilement de ces informations doit être considérée comme exécutoire.
1.3 Normalement, toutes les entrevues doivent êtres données sur rendez-vous. Si un témoin décline toute aide immédiate pour une entrevue ou un rendez-vous, leur désir doit être accepté.
1.4 Il est préférable que toutes les entrevues soient conduites par deux investigateurs, et que, dans le cas où le témoin est une femme ou un mineur (moins de 16 ans) que l’un de ces investigateurs soit une femme.
1.5 Toutes les demandes d’un témoin (ou, dans le cas d’un mineur, d’un parent ou d’une autre personne responsable) afin qu’une troisième personne soit présente durant une entrevue, doivent être honorées.
1.6 Si le témoin refuse de coopérer de quelque façon, ou de rencontrer un autre investigateur. Sa décision doit être acceptée, l’option pour un futur contact demeure le privilège du témoin.
1.7 Un enquêteur ne doit pas entrer ou essayer d’entrer sur n’importe quelle propriété privée sans avoir la permission du propriétaire, du locataire (ou occupant) ou d’un agent autorisé.
1.8 Tout dommage à la propriété causé par un enquêteur (pour lequel l’enquêteur admet sa responsabilité) sera réparé par cet enquêteur sans qu’il ne soit nécessaire de le lui demander.
1.9 Des techniques spécialisées, ou de l’équipement inconnu du témoin, autre que celui clairement indiqué (par écrit) auparavant, ne doit pas être employé au cours d’une entrevue. L’usage d’une telle assistance doit être restreint aux entrevues conduites par des praticiens qualifiés ayant un mandat publiquement acceptable d’employer de telles méthodes.
1.10 Le témoin a le droit d’être informé sur les conclusions auxquelles l’enquête est arrivée s’il ou si elle le désire.
1.11 Une juste considération doit toujours être donnée à la santé et au bien-être du témoin. S’il est suspecté que sa santé ou son bien-être peuvent souffrir d’une enquête poussée, le travail doit être interrompu ou abandonné sur-le-champ.
Responsabilité envers le public
2.1 Tous les enquêteurs doivent coopérer entièrement avec la police et tout autre corps officiel, particulièrement dans les circonstances qui peuvent affecter la sécurité nationale ou qui sont matière de vie, de mort ou de préjudice aux autres.
2.2 Si, au cours d’une enquête, une situation donnée est, ou est sujette à devenir dangereuse pour le public en général ou peut résulter en dommages à la propriété, l’enquêteur doit, sans délais, avertir la police ou un autre corps responsable et prendre toutes les démarches raisonnables afin de protéger le public et la propriété.
2.3 Nous rappelons aux enquêteurs qu’ils n’ont aucun privilège spécial et qu’ils peuvent être requis de divulguer des informations confidentielles devant le tribunal. Si de telles matières de jurisprudence surviennent, elles ont temporairement préséances sur toutes les autres clauses de l’A.Q.U.
2.4 Les enquêteurs de l’A.Q.U. doivent, en tout temps, soupeser leur responsabilité d’informer le public au sujet des OVNIS contre les exigences souvent différentes des médias. Toute déclaration aux Médias se font par le biais du Projet Hespérie. Les enquêteurs devraient s’abstenir de faire des déclarations non soutenues, d’exprimer des théories faibles en évidence et des spéculations non objectives au sujet des différents dossiers. S’il se présente une opportunité d’offrir une perspective rationnelle du phénomène par le biais d’un forum public, vous devez toujours vous souvenir que vous représentez l’A.Q.U. Vous devez vous efforcer de le faire d’une façon responsable.
2.5 La crédibilité d’un témoin ou d’un collègue ne doit pas être attaquée en public à moins que l’évidence et l’intérêt de la communauté fournissent un mandat écrasant. Vous devez toujours être prêt à justifier cette action, si nécessaire, aux autres membres de l’A.Q.U.
Responsabilité envers l’Association Québécoise d’Ufologie (A.Q.U.)
3.1 Le libre courant d’informations ne doit pas être restreint pour une raison de gain personnel. Les enquêteurs de l’A.Q.U. informeront leurs directeurs de leurs travaux en cours au cours de leurs réunions mensuelles. Les membres de l’A.Q.U. peuvent, avec la permission du conseil d’administration, utiliser les informations en leur possession à leur propre intention, (i.e. pour écrire des articles ou des livres) mais ils ne doivent aucunement retarder la publication de ces informations à la communauté ufologique par le biais du Projet Hespérie afin de promouvoir de tels buts.
3.2 Le crédit complet doit être donné aux collègues ainsi qu’aux autres sources qui vous ont fourni ces informations à moins qu’ils n’aient expressément demandé de ne pas être identifiés.
3.3 Les entrevues conduites durant une enquête devront – lorsque c’est possible – être enregistrées sur cassette, vidéo ou autre appareil d’enregistrement. Toutefois, si le témoin (ou autre personne responsable dans le cas d’un mineur) s’objecte à l’utilisation d’une enregistreuse, la documentation écrite doit être aussi complète que possible. Ceci doit aussi être transcrit convenablement dès que possible après l’entrevue.
3.4 Tous les comptes-rendus des cas devraient indiquer le nom des personnes présentes, leurs statut, leur lien de parenté avec le témoin ou les témoins durant toutes les entrevues.
3.5 Toute information, confidentielle à cause des facteurs inhérents à l’intérieur de ce code, ne doit pas être disponible dans un rapport édité. Seul le rapport édité doit être disponible pour usage externe.
3.6 L’identité d’un témoin doit être considérée comme confidentielle et ne doit pas être incluse dans le rapport édité à moins que le témoin ne divulgue lui-même ces informations. Afin de protéger complètement les témoins de certaines professions, les enquêteurs peuvent devoir restreindre certains détails concernant le moment, l’endroit ainsi que d’autres circonstances entourant l’incident auprès de certains membres de l’A.Q.U. – spécialement les informations pouvant permettre de retracer un témoin qui a spécifié ne pas vouloir que son identité soit connue.
3.7 La première priorité de toute enquête doit être de permettre à un témoin de raconter son histoire sans aucune intervention. Un enquêteur ne devrait pas discuter de théories personnelles regardant l’événement ou le phénomène avec un témoin durant son investigation initiale. Si de tels détails sont discutés à une date ultérieure, ils devraient être accentués comme étant une théorie et documentés avec toute évidence objective disponible. Dans le rapport à la communauté ufologique, les théories personnelles au sujet d’un témoin ou d’un événement devraient être clairement indiquées comme telles et séparées des faits principaux de l’enquête.
3.8 Aucun enquêteur excepté l’enquêteur principal de l’événement n’a le droit de contacter un témoin sans avoir reçu la permission écrite du comité d’investigations de l’A.Q.U. Toute violation intentionnelle à cette règle peut aboutir à l’expulsion à vie de l’A.Q.U.
3.9 La ligne de conduite des membres versus les intervenants lors des rencontres de l’A.Q.U. en doit être une de respect mutuel. Tout écart de conduite sera rapidement rappelé à l’ordre et si il y a récidive, le membre fautif sera banni des réunions.
3.10 Toutes sollicitations sont interdites lors des événements parrainés par l’A.Q.U. Ces sollicitations comprennent mais ne se limitent pas à :
– Vente ou distribution de produits/littératures autre que ceux appartenant à l’A.Q.U.
– Sollicitation verbale ou écrite pour devenir membre d’autres organisations que l’A.Q.U.
Responsabilité des Directions Régionales
4.1 Il est de la responsabilité de chaque Directeurs régionaux de gérer leur territoire de la façon la plus profitable à l’avancement de l’ufologie et à l’A.Q.U.
4.2 Chaque enquête, rapport, recherche sur un cas d’observation effectué par ou sous la gouverne du directeur régional demeure la propriété de l’A.Q.U.
4.3 Un rapport mensuel des activités doit être transmis au responsable des directeurs régionaux et/ou au vice-président responsable de ces activités.
4.4 Il est demandé que les directeurs régionaux soit présent à un minimum de six rencontres mensuelles. C’est de la responsabilité des directeurs régionaux d’aviser la direction de leurs absences lors des rencontres mensuelles.
4.5 Il est requis que les directeurs régionaux ne soient pas membre actifs d’aucune autre associations/organisations de même nature que l’A.Q.U. à moins d’en avoir reçu l’autorisation écrite de la direction de l’A.Q.U. Nous sommes ouverts à toute collaboration entre association mais c’est le devoir de la direction de l’A.Q.U. de protéger les intérêts de l’A.Q.U. et de ses membres.
Déclaration de l’adoption du code d’éthique
Moi, ______________________________, j’ai lu et je comprends le code d’éthique de l’A.Q.U. et je déclare que :
1. Je me conformerai aux clauses et principes lorsque j’effectuerai des investigations ou des recherches.
2. Je comprends que je peux être requis de rendre compte aux autres membres de l’A.Q.U. si je suis tenu responsable d’une violation ou d’un manque grave au code d’éthique.
Nom : ______________________________,
Signature : ______________________________
Témoin : ______________________________,
Signature : ______________________________
Date (Jour/Mois/Année) : ______ / ______ / ______